Morte-elle-ment

Fucking Heart Disease!

Samedi 12 avril 2014 à 0:24


Il était là.
J'avais passé une semaine en apnée. Une semaine à l'attendre. Comme la tête sous l'eau.
Des larmes et des cris dans la nuit. Seule. Abandonnée.
Une semaine rythmée par ses appels. Que j'avais fini par attendre impatiemment. Et seule sa voix m'apaisait.
Mais le vide m'engloutissait dès qu'il raccrochait.
Se relever pour mieux retomber.
Mais il avait fini par arriver. Et tout allait mieux.
Il me souriait, il me regardait, il me faisait rire. De nouveau, enfin.
Retrouvés, sa tête sur ma poitrine, ses cheveux sur mon visage.
Enfin, le vide qui m'oppressait s'était évaporé.
Enfin, je n'avais plus envie de pleurer.
Il était là. Et on était bien.

Mais la vie nous a rattrapé. Elle s'acharne encore et toujours.
Elle ne pouvait pas nous laisser tranquilles?
Non.

Et il est reparti. Aussi vite qu'il est arrivé.
Et tout aussi vite, je me suis retrouvée seule de nouveau.
Encore un au revoir sur le quai de la gare.
Et des larmes. Le vide. Engloutie toute entière.
Plus rien.

Une note sur un bout de papier. Une odeur mentholée sur l'oreiller.
C'est tout ce qu'il me reste ...


Peut être qu'un jour on se retrouvera.
J'espère ...












Mardi 1er avril 2014 à 16:41


Un vide au creux de mes bras. Il sera peut être bientôt comblé.
Sa voix tremblante au téléphone. Et moi, je ne suis qu'impuissante face à ça.
L'attente. L'espoir. Les larmes. La désillusion.
Je ne sais pas s'il viendra. J'attends.
Il a besoin de moi. Mais pas autant que moi j'ai besoin de lui.
Il ne se rend pas compte.
" I would swallow razor blades just to make you smile ... "
S'il savait ...
Je ressens un besoin tellement immense de l'aider, d'être là pour lui.
Je ferai n'importe quoi pour qu'il soit heureux.
N'importe quoi.
Mais est-ce vraiment de moi qu'il attend tout ça?
Elle est toujours là. Tapie dans un coin.
Je ne la lui ferai pas oublié.
Et ça m'attriste ...

Dimanche 22 décembre 2013 à 17:45

 

C'est fini. Je ne t'attendrais plus. Cela fait bien trop longtemps que je suis ici. Seule.
Tes rares apparitions pour me nourrir de petits espoirs et vérifier que je suis toujours bien là à t'attendre sagement ne me suffisent plus. Les chaînes qui m'attachaient à toi s'étiolent petit à petit. Et elle ne tarderont pas à se briser. Et je pourrais enfin m'en aller et vivre pleinement.
Même si c'est moi qui les avais mises autour de mon cou, tu as bien veillé à ce qu'elles restent en place. Et je t'en veux pour ça.
Toujours à t'approcher, mais jamais assez près pour que mes bras t'atteignent, à alimenter ma frustration. 
Mais c'est fini, je ne serai plus l'esclave de cet amour que j'éprouvais pour toi. Je ne veux plus être enchaînée, je veux être libre de recommencer à vivre. Sans toi.
Crois-moi, ce n'est pas sans peine que je m'arrache à toi. J'étais imbibée toute entière de cet amour et de cette attente. C'est la detox' qui m'attend, même si je me suis fait une raison, mon corps te réclame encore.
Je me bâillonnerai quand viendra l'envie d'hurler ton prénom pour que tu revienne.
Je me consolerai dans des bras autres que les tiens quand les larmes viendront et que la solitude sera trop dur à supporter.
Je panserai mes plaies des baisers d'un autre amant capable de toute la tendresse dont tu n'as jamais su faire preuve à mon égard.
Et quand tu en seras définitivement parti, je ré ouvrirai enfin mon coeur pour quelqu'un qui le méritera.

Je t'aime encore.
Mais plus pour très longtemps ...
 
 

Dimanche 22 décembre 2013 à 15:42


Cela avait mis du temps. Mais leurs yeux s'étaient reconnus. Tellement de choses passent par le regard. Ils avaient vite compris.
D'abord, elle n'arriva pas à s'expliquer pourquoi. Pourquoi était-elle tellement attirée par quelqu'un dont elle ne connaissait rien. Puis, elle s'est laissé aller, elle s'est laissé bercer par son regard, elle s'est laissé étreindre. Sans vraiment savoir pourquoi, c'était ce dont elle avait envie. Et en même temps, elle y émettait quelques réserves. 
Mais elle l'avait finalement reconnu. Tout était passé dans les regards qu'ils s'étaient échangé.
Et puis quatre nuits à se câliner, s'embrasser et rire.
Ses doigts à lui, dans son dos à elle, et des frissons dans tout le corps. Ses bras autour d'elle, sa main dans sa nuque, en serrant légèrement, et des baisers. Son petit nez contre son cou, et son odeur. Leurs souffles saccadés, ses longs cheveux bouclés retombant sur son visage et leurs deux corps unis. Deux cigarettes, la fumée, des confidences jusqu'à tôt le matin. Son grand corps tout contre le sien et une nuit paisible. Un réveil tendre, des câlins, des baisers, son regard et tout va bien.
Une nouvelle histoire, qu'il écrit du bout de ses doigts sur sa peau nue frissonnante.

Samedi 2 novembre 2013 à 15:23


Je me suis trompée.
Sur toute la ligne. Encore une fois.
Encore une fois, je suis tombée dans le panneau. Un menteur, manipulateur, qui ne respecte rien ni personne. Sans aucune valeur ni morale.
J'y ai cru. Très fort. J'y ai fondé plein d'espoir.
Et j'ai eu tort.
Tout ce qu'on a vécu. Du vent. Un tissu de mensonges.
J'ai sauté à pieds joints dedans. Les yeux fermés. J'y ai cru.
J'ai été bête.
J'ai pas voulu voir. Ou plutôt, je n'ai bien voulu voir que ce qu'il me montrait. Je n'ai pas creusé plus loin.
J'ai fait taire mes doutes. J'ai voulu faire confiance.
Je suis trop gentille. Trop crédule. Je crois trop en la pureté des gens.
Et je me suis faite avoir. Encore une fois.
Une fois de plus, ça m'apprendra.
On est trop pressé, on veut aller trop vite. On ne connait pas assez et on a de grosses surprises. Pas forcément agréable.

Maintenant, j'apprendrais à prendre mon temps avant de sauter dans la gueule du Lion.

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