C'était il y a un peu plus d'un mois maintenant. Et c'est comme si j'avais été sous l'eau, en apnée depuis 2 mois ... Puis, ce jour-là, je t'ai revu, je t'ai retrouvé. Et c'était comme enfin sortir la tête de l'eau et reprendre ma respiration. Un grand bol d'air, et de joie. Intense. Tu me parlais, tu me souriais, tu riais avec moi. J'ai retrouvé celui que j'avais perdu, celui que tu étais avec moi avant que tout ne parte en couille. Et j'étais tellement heureuse, tellement.
Mais je dois quand même avouer que le tableau s'est plutôt vite assombri. Mais je préférais ne pas l'admettre, et profiter de ce que tu voulais bien me donner ce soir-là. Tu m'accordais enfin ta présence, moi qui avait été interdite de nouvelle depuis tout ce temps. Je l'ai pris comme un cadeau précieux. Je n'avais pas d'autre choix que d'en profiter, parce qu'au fond, je savais qu'au moment où tu refermerais la porte, tout serai redevenu comme à la "normale". Même si j'ai nourri quelques espoirs, je savais très bien que tu ne me rappellerai pas, que tu ne ré-autoriserais pas à rentrer dans ta vie. Et malgré tout ça, j'ai accepté. Tu as passé la soirée chez moi, et la nuit aussi. Mais non. Aucune nouvelle depuis. Le pire est que je ne sois même pas surprise ...
Mine de rien, il faut avouer que je te connais bien ...
J'aime bien écrire sur les choses tristes aussi, même si en l’occurrence ce que j'écris sur mon blog est un mélange entre fiction et réalité.