Morte-elle-ment

Fucking Heart Disease!

Mardi 8 mai 2012 à 0:43


J'aimerai tellement comprendre, connaître ce mal qui me ronge depuis si longtemps. J'aimerai pouvoir mettre des mots dessus. Mais, c'est vraiment dur. Il y a trop de choses. Je veux dire, beaucoup trop de choses me blessent trop profondément, il doit y avoir une origine à tout ça. Cette peur phobique de l'abandon, ce mal à chaque rupture, même insignifiant, ce besoin vital d'être aimée ...
Franchement, je ne comprends pas. Qu'est-ce qui a bien pu m'arriver, me traumatiser à ce point pour que j'en sois à ce point-là?
C'est peut être très cliché, mais je commence finalement à me dire que c'est peut être bien que j'ai beaucoup plus mal vécu l'absence de mon père quand j'étais gamine. Je crois que je commence à m'avouer que je l'ai vécu comme un abandon, dont je n'ai jamais guéri, que je n'ai jamais pardonné. Un jour, en pleine crise d'angoisse, dont je ne me rappelle rien, j'ai dit à ma mère en pleurant: "De toute façon, Papa, il nous a abandonnées.". Est-ce une preuve du mal que cela m'a fait ou juste les élucubrations d'une pauvre fille en pleine crise d'angoisse?
Je me souviens d'avoir souvent eu envie de pouvoir aller vivre chez mon père quand j'étais plus petite, mais n'est-ce pas normal pour une enfant de parents séparés? Mais je ne me rappelle pas d'avoir vraiment souffert pour de vrai de cette séparation.
Mais, maintenant que j'y pense, et ça fait un moment que j'ai remarqué cela, je crois que j'ai toujours tout fait pour aller dans son sens, aimer les mêmes choses que lui, être en accord avec ses opinions, toujours être la plus gentille possible. Toujours chercher sa reconnaissance. Toujours faire en sorte qu'il me remarque.
A y réfléchir, c'est vraiment pathétique.
Il s'est rendu compte de sa connerie. Bien trop tard. Il a essayé de se rattraper, et je sais qu'il s'en veut énormément. Mais, malheureusement, le mal est fait. Je ne sais pas si un jour j'arriverai  le pardonner pour ça. Parce que si c'est vraiment l'origine de tout ce malêtre que je porte, alors, c'est de sa faute si je suis comme ça, c'est de sa faute si je souffre autant, tout le temps. Et et-ce que je peux lui pardonner ça? Et ce que je peux arrêter de lui en vouloir? Honnêtement, je ne sais pas ...
Je ne sais pas si tout ce que je viens d'écrire à un sens, je ne sais pas si c'est juste que je rejette la faute sur mon père, tout simplement parce qu'il faut bien blâmer quelqu'un ou si j'ai raison de lui jeter la pierre.
Dans tous les cas, même si ce n'est pas l'origine de mon mal, je commence tout de même à me rendre que j'ai été beaucoup plus profondément blessée par cet "abandon" et que je lui en veux beaucoup plus que je n'ai pu jamais le laisser paraître. M'en rendre compte et en parler, c'est sûrement un bon début pour guérir de tout ça ...
Il n'en reste pas moins que, mis à part toute cette histoire avec mon père, j'aimerai arrêter d'être comme je suis. Parce que ce n'est tout simplement plus vivable de pleurer à n'importe quelle occasion, juste parce que je suis seule et que j'ai besoin de quelqu'un pour me prendre dans ses bras.
J'en ai marre d'être aussi faible. J'aimerai que ça cesse, mais je ne vois pas comment résoudre le problème.
Trouverais-je un jour cette personne qui sera capable de soigner tous mes maux en un baiser?
Si oui, s'il vous plait, j'en ai besoin tout de suite ...

Dimanche 6 mai 2012 à 17:31


Pardonne à mon cœur de t'aimer si fort.
J'essaye de le raisonner, de lui faire comprendre qu'il a tort.
Mais il s'en fout, il reste sourd à toutes mes paroles.
Et il continue à t'aimer, te désirer, t'appeler avec une ardeur folle.

Aime-moi. Enlace-moi.
Embrasse-moi. Fort!
Serre-moi, contre toi. Encore!
Ne vois-tu donc pas que ce besoin de toi me ronge et me crève?

Ta seule présence rend tout mon corps complètement fou.
Un trop plein d'images de toi et moi qui me reviennent.
Tes baisers. Tes caresses. Ta peau. Tes mains. Ton corps.
Je veux. Encore.
N'entends-tu pas mon corps qui t'appelles si fort?
J'ai tant besoin de toi, je n'arrive pas à me faire entendre que j'ai tort.

Et mon cœur qui crie si fort, comment fais-tu pour ne pas l'entendre?
Et mon corps qui appelle si fort, pourquoi ne veux-tu pas l'entendre?
Et si je continue encore, peut-être un jour tu vas m'entendre!
Et si je continue plus fort, peut être un jour tu vas comprendre!

Et je continuerai encore!
Et je continuerai plus fort!
Jusqu'à ce que toutes mes forces m'abandonnent.
Si seulement j'étais plus forte, j'arriverai à admettre que j'ai tort.




[ Ecris en vitesse, à retravailler. Un jour. ]

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